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La Miouf - Déglingue, pyjama et rock'n'roll

La Miouf - Déglingue, pyjama et rock'n'roll
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La Miouf - Déglingue, pyjama et rock'n'roll
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29 novembre 2007

Being John Malkovich

Générique de fin de "Being John Malkovich", touche "off" du lecteur, et impressions à chaud: je m'attendais à un excellent moment de cinéma, et je suis plus ou moins déçue. Pas toujours une bonne chose de lire des critiques de films avant de les voir à l'écran, finalement. Avant de me vautrer sous ma couette avec thé, clopes et plus qu'à appuyer sur "play", j'ai eu le droit à ça sur le ouaib:

..."ce film est une merveille d'invention, de délire, de drôlerie", "le film américain le plus malin qu'on ait vu depuis longtemps", "une sorte d'exception culturelle à lui tout seul", "Spike Jonze ancre tellement les évènements dans le concret que tout nous semble crédible"...

Mouiiii... Ben moi je n'ai pas été transportée plus que ça. Mon opinion est mitigée: l'idée en elle-même est carrément loufoque et déglinguée, ça je l'admets. Faire de l'âme d'un artiste bourré de notoriété le terrain de jeu des fantasmes d'autrui, y'a de l'idée (je ne raconte pas l'histoire, c'est pô du jeu)! Le début du film m'a fait sourire gentiment, avec ses bizzareries, la tronche de John Cusak, les histoires de nains et de traumatismes infantiles de chimpanzé. La suite, ben... Rien de bien passionnant, le jeu des acteurs m'a plutôt agacé qu'impressionné, et je me dis que le scénario devait être un putain de sacré bon boulot, mais que la mise en scène et la réal sont loins d'être convaincants.

M'enfin... un moment sympa quand même, et peut-être devrais-je revoir "Being John Malkovich" une seconde fois, dans quelques temps, et que je saurai y apprécier une subtilité, un génie et un humour que je n'aurais su capter aujourd'hui, qui sait?

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6 novembre 2007

And I Don't Know What To Do With Myself.

Bientôt trois mois que je n'avais pas poste sur ce pseudo-blog... J'entends par "pseudo" le fait que je ne maintiens aucune régularité: souvent je suis trop paresseuse pour écrire, et encore plus souvent je ne sais qu'écrire. Et puis il y a des soirs où, après quelques Desperados bien glacées, j'ai envie de m'accrocher à une sorte de fil. Ces trois derniers mois ne m'ont pas fait avancer professionnellement parlant: à part des entretiens pour un poste de junior dans une grosse agence parisienne, des envois de CV sans réponses, des appels infructueux, rien de très glorieux. On peut dire que je ne harcèle pas le milieu des relations presse.

Dans ma tête, ça devient un sacré bordel. Mais en fait ça l’a toujours été, en tout cas depuis pas mal de temps, depuis que j’ai quinze ans et des poussières.

Chercher un job, un taf, un « vrai » métier. Je garde une gamine, c’est vrai, je vais la chercher à la sortie de la maternelle, le midi, je lui prépare deux trois trucs à manger, un DVD, qu’elle aura vu cent fois, Cendrillon ou Harry Potter, chauffer un biberon, attendre qu’elle s’endorme pour fumer une clope à la fenêtre, attendre la clé de sa mère dans la serrure, empocher du liquide, et revenir le lendemain. Et chaque jour consulter les sites d’annonces, parcourir les offres d’emploi, s’enthousiasmer, « demain j’envoie mon CV », et puis ne rien envoyer du tout. Ras le bol de ne pas aller bosser le matin, mais je ne bouge pas. Comme si la situation me plaisait, ou plutôt comme si ça n’allait pas trop mal la façon dont ma vie se déroule.

Et le lendemain je les dévisage, ces filles qui vont boire un verre de bon vin après le boulot, talons, cheveux longs bien lissés, robes Zadig et petit pull en cachemire, elles rigolent, parlent de leur mec, de leurs potes, de leur envie d’investir dans l’immobilier, elles se marrent avec leurs yeux bien maquillés, et je descends ma bière, emmitouflée dans mon pull trop grand, mon jean trop serré, les cheveux ras et le visage nu. Je les maudis en me disant "qu'elles sont superficielles, avec leurs sapes, leur job de représentation, leur quotidien de bobos et leur Vespa customisés...". Et puis je me traite de conne à me plonger dans mes doutes, à me conforter dans un misérabilisme à la con qui n’a pour résultat que de faire chier le monde.

Et hop, un clip des Whites Stripes qu'est en lien avec le titre de ce post:

22 juillet 2007

Beach, Seine and Sun (je sais, ça vole pas haut)

Depuis quelques jours, les quais parisiens voyaient défiler sur leurs pavés des armées d'ouvriers, techniciens et autres logisticiens se démenant dans la chaleur pour que la Seine fasse un peu penser à la mer... Pour la première fois de ma courte vie parisienne, je découvre Paris Plage, dont la cinquième édition a été inaugurée hier soir.

Depuis le jour où mes parents m'ont mise à tremper dans l'eau à 14°C des côtes bretonnes, p'tite mioche en culotte Mickey et compote sur le bavoir, j'ai eu le temps de tomber amoureuse de l'Océan, raide dingue des chiures de mouettes, des algues qui puent, du sable dans les yeux...

Alors en vraie Bretonne, j'ai déclaré les années passées à qui voulait l'entendre que Paris Plage, c'était une initiative "à la con pour Parigots qui font pas la différence entre une mouette et un goëland, qui sont contents de s'agglutiner sur du sable recomposé pour bouffer des glaces à 10 euros, donner une pelle et un seau à leurs rejetons NintendoDSmaniacs et regarder couler la Seine en se tartinant d'huile à frites pour exhiber des marques de bronzage douteuses aux collègues restés coincés à la Défense pour l'été...".

Et puis bon... y'a que les imbéciles qui changent pas d'avis, qu'on m'a dit. Alors je compte bien me faire une pétanque la semaine prochaine, bière à la main, tongs aux pieds et lunettes pilote sur le nez, entre l'Hôtel de Ville et le Pont Sully! A bon entendeur...

15 juillet 2007

21 Grammes

Le poids de cinq pièces de monnaie.
Le poids d'une barre de chocolat.
Le poids d'un colibri.
21 grammes.

On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort...

Je viens de regarder pour la première fois un film réalisé par Alejandro Gonzalez Iñarritu, ou plutôt devrais-je dire orchestré par Iñarritu, tant "21 grammes" est ficelé d'une main de maître déstabilisante à souhait. Rien à voir avec un labyrinthe à la Mulholland Drive, mais une chronologie certes non linéaire, mais si magistralement découpée qu'on ne s'y perd pas, même si doit rester attentif pour ne pas perdre le fil de ce bric-à-brac temporel. On passe de demain à hier, d'hier au surlendemain, en suivant trois destins croisés portés par des acteurs très, très, très doués. Sean Penn, Benicio del Toro et Naomi Watts sont bouleversants de violence et d'honnêté, j'en suis restée complètement abasourdie du début à la fin, entre souffle retenu et larmes au coin de l'oeil. De toute évidence un film à ne pas rater.

21_grammes

28 juin 2007

Même que j'ai fait la vaisselle avant d'allumer le PC!

Eh ben voilà! J'ai ouvert mon premier blog il y a presque deux mois, j'ai posté une fois, et je n'y suis pas retournée depuis presque deux mois... gniiii??? Eh oui, je commence, comme toujours, et je continue point, comme toujours. Sauf que là... je suis là!!!

En fait ça sert à quoi d'écrire pour soi, sans que personne ne puisse rien lire? Et si finalement ça servait quand même à quelque chose? Un certain Romain La Mine m'a demandé hier pourquoi je ne prenais pas un stylo et du papier pour essayer de comprendre quelque chose à l'espèce de magma incontrôlable qui me sert de cerveau. L'a pas tort, le Romain. En l'occurence je ne saisis pas le stylo mais je remue mes p'tits doigts sur un clavier où manquent quelques touches, disparues je ne sais où grâce à l'intervention divine des dents de feu Boui. Feu Boui est mon défunt rat, aujourd'hui nourrissant paisiblement les asticots d'un jardin. Tiens, je vais changer l'apparence de ce blog, le jaune c'est moche. Vous z'en foutez hein? Je vous emmerde, Hop Hop Hop!!!

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6 mai 2007

Et y'a déjà le soleil sur la Butte...

Dimanche matin, 7h00. Je crois que ça ne m'est jamais arrivé d'être debout si tôt un dimanche (et ça devient rare même en semaine, la loose totale...). Et puis là, cette nuit, je n'ai pas dormi. Pour qui, pour quoi, aucune idée! Pas de verres de rouge jusqu'à pas d'heure dans un troquet de Montmartre, pas de déambulation à vélo à travers la rive droite, pas de concert ni de nuit de folaïs sexuelles, simplement pas sommeil, et les pensées qui vont, qui viennent, les chieuses. J'ai pensé à plein de trucs, quoi.

Tant qu'à faire, à être réveillée quand tout le monde dort, autant sortir du lit. Rue déserte, juste un ou deux taxis qui terminent leur service et un couple qui pousse la porte d'un immeuble, elle et lui titubant gentiment. La luminosité me semble étrange, je n'avais jamais remarqué comme le soleil, à 7h le matin au mois de mai, peut être doré, plein et rond, beaucoup plus doux, enveloppant que lorsqu'il est à son zénith et éblouit les terrasses d'une lumière presque trop crue.

Une boulangerie déjà ouverte, croissant, baguette... Le pain est chaud, la vendeuse souriante, pimpante, bien coiffée bien maquillée. C'est con mais je reste toute bizarre en voyant que le monde n'est pas sur "pause" le dimanche matin. Pour un journal et un paquet de tabac faudra attendre...

J'ai déjà envie de redescendre. C'est bien le dimanche matin de pas dormir, finalement.

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